Octobre Rose. Cancer, prévention et dépistage

Qui dit octobre, dit Octobre Rose ! En ce mois d’action et de prévention, il nous paraissait nécessaire et indispensable d’aborder, ici et avec vous, la vaste question des cancers de la femme, des cancers gynécologiques et de leur prévention.

Trop de femmes sont  victimes aujourd'hui de cancers alors que cela aurait pu être évité. En effet, une prise en charge tôt de la maladie offre une meilleure prise en charge. Il est important de libérer la parole, d’informer mais aussi de s’intéresser aux différentes actions menées par les associations.
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Avec nos produits, coupe menstruelle comme culotte de règles, Louloucup s’adresse à toutes les femmes, de la puberté à la ménopause. Nous nous adressons avec nos produits surtout à vos intimités. Nous avons ainsi souhaité aborder avec vous dans le cadre d’Octobre Rose, toute l’importance de la prévention. Certains gestes, certains mots, certaines demandes vous paraissent anodins et peu importants. Ils peuvent, pourtant, vous sauver la vie !

Le mouvement Octobre Rose et l’importance de la prévention

C’est quoi Octobre Rose ?

Cela ne vous aura certainement pas échappé : parapluies roses et banderoles ornent le mobilier public dans votre ville. Octobre Rose est un moment d’action dans l’année coordonné avec la Ligue contre le Cancer afin de mobiliser l’opinion publique sur le cancer du sein. Un cancer qui tue trop de femmes encore, aujourd’hui. Le cancer du sein est le cancer le plus fatal chez la femme en France. La manifestation Octobre Rose sert à promouvoir le dépistage du cancer du sein, un cancer qui, dans de nombreux cas peut être guérit s’il est diagnostiqué tôt (dans 90% des cas).

Actions, rencontres, forum, marches, courses, de nombreuses manifestations diverses sont organisées pendant tout le mois d’octobre afin d’éveiller curiosité et intérêt. Des professionnels de santé sont appelés à participer afin de renseigner et d’informer le public. C’est important que le public puisse avoir accès à l’information de manière simple, directe  et de façon décontractée. Il n’est pas question d’hôpital, de rendez-vous auprès d’un praticien que l’on ne connaît pas et d'un cadre strict, étroit et minuté. 

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Certaines manifestations demandent une petite participation financière (organisation de courses, par exemple). Tous les fonds sont ensuite reversés sous forme de dons.  Les dons permettent d’aider les malades dans leur quotidien (aide pour le financement d’une prothèse mammaire, une séance de soins) ou alors pour financer la recherche.
Alors n’hésitez plus et rendez-vous dans votre ville pour participer à l’un des nombreux rassemblements, ateliers ou manifestations organisés.

La prévention

En parler encore et encore, informer, poser des questions, ne pas avoir peur de déranger. Ne pas oublier que le cancer tue. Oser parler peut vous sauver ! Osez poser des questions au prochain rendez-vous chez votre médecin. Osez aller à la rencontre des associations. Il est si important de se faire dépister quand on sait qu’une femme sur huit en France risque d’être touchée au cours de sa vie par le cancer du sein. Chaque année en France, 58 500 femmes souffrent d’un cancer du sein. Seulement, 1 femme sur 2 réalise un examen de dépistage.

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Le dépistage en quoi cela consiste ?

À partir de 25 ans, il est important de réaliser un contrôle simple par un professionnel de santé tous les ans. Cet examen clinique est une simple palpation des seins. La palpation est extrêmement rapide (quelques secondes) et n’est pas douloureuse. À la ménopause, il est recommandé de faire une mammographie tous les deux ans.
Tous ces examens sont intégralement pris en charge par la sécurité sociale.

Et l’autopalpation ?

Même s’il ne remplace pas les mains expertes d’un professionnel de santé (médecin, sage-femme ou gynécologue), l’autopalpation mammaire est un bon moyen de prévention. Très simple à effectuer, il s’agit d’inspecter, d’examiner soi-même ses seins. Vous pouvez le faire de manière régulière. Comment procéder ?
  • Examiner ses seins après ses règles.
  • Les inspecter visuellement d’abord pour déceler une différence, une asymétrie, un gonflement ou tout autre fait inhabituel. Vérifier qu’un écoulement ne se passe au niveau des mamelons
  • Pour bien palper, lever le bras du sein palpé et palpé avec la main opposée. Avec le bout des doigts, inspecte minutieusement le sein du mamelon vers l’extérieur, jusqu’à l’aisselle.
Nous rappelons qu’en aucun cas, l’autopalpation ne se substitue à la visite chez un médecin ! Nous ne prônons pas non plus l’autodiagnostic. En revanche, l’autopalpation peut être un signal pour consulter si vous sentez une masse ou une gêne anormale sous vos doigts. Cela permet d’écarter le risque d’un cancer. C’est un geste et comportement préventif qui peut sauver.
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Le cancer du sein et tous les autres…

En octobre, nous parlons beaucoup du cancer du sein. N’oublions pas les autres cancers auxquels la femme est exposé. Les cancers gynécologiques sont nombreux : cancer du col de l’utérus, cancer de l’endomètre, cancer des ovaires, cancer de la vulve, cancer du vagin ou cancer de la trompe.

Les traitements varient. Ils dépendent aussi du stade d’avancement du cancer. Certains signes doivent alerter : douleurs pelviennes, douleurs abdominales, règles très abondantes. Certains cancers sont plus sournois avec une absence de symptômes. D'où l'importance de consulter régulièrement, de ne pas rater ses frottis et de prendre rendez-vous pour les dépistages.

Lexique des termes liés aux cancers gynécologiques

Le sarcome utérin est un cancer de l’utérus. Des tumeurs se logent dans l’utérus et l’endomètre. Ce cancer reste rare (1 à 3% des cancers de l’utérus).
Le carcinome péritonéale ou cancer du péritoine est souvent la conséquence d’un cancer de l’ovaire, d’un cancer du côlon ou d’un cancer du sein.
Les papillomavirus 16 et 18 sont les responsables de cancer du col de l’utérus. Les lésions persistantes entrainées par l’infection peuvent évoluer en cancer. Un vaccin existe mais les frottis de dépistage restent indispensables.
Le cancer du corps utérin est un cancer de l’endomètre.
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne, nommée aussi myome ou firbromyome qui se forme dans l’utérus. 1 femme su 3 connaît dans sa vie un fibrome utérin.
Le polype utérin ou polype de l’utérus est une excroissance se développant dans l’utérus, sur sa paroi, l’endomètre. Bénin dans une très grande majorité des cas, le polype peut être seul ou multiple et de tailles différentes.
Un doute ? Un terrain familial spécifique ? Des douleurs ? N’hésitez jamais à consulter votre médecin. Ne ratez pas votre rendez-vous de contrôle annuel chez votre gynécologue ou votre sage-femme. Il est important de mener des frottis régulier. C’est un moyen de dépistage efficace, rapide et indolore.