pertes blanches

Les pertes vaginales : tout savoir sur les pertes blanches

Écrit par : Camille Raynaud

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Temps de lecture 13 min

Les pertes blanches, souvent sources d’inquiétude ou de confusion, sont en réalité un phénomène naturel et bénéfique pour la santé féminine et intime.


Ces sécrétions vaginales de couleur et consistance variable que l’on retrouver dans sa culotte sont composées de cellules mortes et de glaire cervicale. Les pertes vaginales de ce type nettoient et protègent le vagin en maintenant un pH acide.


Pourtant, leur aspect variable—plus abondantes avant l’ovulation, crémeuses en début de grossesse, ou modifiées sous contraception—sème le doute.


Ce nouvel article va t’aider à reconnaître les signes normaux, à identifier les alertes (odeur forte, démangeaisons, couleur suspecte), et à adopter les bons gestes pour préserver cet équilibre fragile, tout en évitant les erreurs comme l’auto-médication.


Qu’est-ce que nous apprend les pertes blanches sur notre santé, notre intimité et notre cycle menstruel ? Apprenons à décoder les sécrétions vaginales ensemble et notamment les pertes blanches, les pertes transparentes, les pertes laiteuses.

Qu’est-ce que les pertes blanches ?

Pertes blanches : pertes vaginales normales

Savais-tu que les pertes vaginales sont un signe de bonne santé ? Les pertes blanches, aussi appelées leucorrhées physiologiques, sont des sécrétions vaginales normales et bénéfiques. Elles apparaissent dès la puberté et disparaissent à la ménopause, témoignant du fonctionnement du système reproducteur féminin.

D’où viennent les pertes blanches ?

Les pertes blanches proviennent des glandes du col de l'utérus et du vagin.

À quoi servent les pertes blanches ?

Composées de glaire cervicale, de cellules mortes de la muqueuse vaginale et de liquides, elles ont un rôle protecteur. Elles nettoient le vagin, éliminent les cellules mortes, maintiennent un pH acide pour repousser les microbes et lubrifient les parois.


Ces sécrétions ont donc un rôle très important pour ton intimité.

Pertes blanches normales : quelles apparences ?

Leur apparence varie selon les phases du cycle menstruel, sous l'effet hormonal. Elles peuvent être de couleur :

translucides,

blanchâtres

ou légèrement jaunes.

Elles peuvent être de consistance variable :

de texture crémeuse,

filante

ou collante.

Niveau odeur :

elles peuvent être inodores

ou avoir une odeur légère.

Les pertes blanches normales et habituelles ne provoquent, en revanche, aucun inconfort, aucune douleur.


Point important à connaître : leur quantité augmente en début de grossesse ou sous contraception hormonale.


Autre point çà bien connaître : les sécrétions vaginales décolorent les sous-vêtements, phénomène lié à l'acidité vaginale. C'est un signe d'équilibre sain.

Clara
flux abondant
culotte flux abondant

Pertes blanches normales : savoir les reconnaître

L’aspect et la composition des pertes physiologiques

Les pertes vaginales normales, ou leucorrhées, sont un marqueur de l’équilibre intime. Elles apparaissent blanchâtres, translucides ou légèrement jaunâtres, sans odeur forte. Leur texture évolue selon le cycle : liquide, crémeuse, pâteuse ou filante comme du blanc d’œuf. 

La décoloration des sous-vêtements est normale, liée à l’acidité du pH vaginal (entre 3,8 et 4,5), maintenu par les lactobacilles, bactéries bénéfiques qui produisent de l’acide lactique.

« Les pertes blanches normales sont un signe de bonne santé, tout comme des règles régulières. »

Leur rôle est essentiel : protéger contre les infections en empêchant la prolifération de germes pathogènes comme les champignons ou les bactéries. Elles nettoient naturellement le vagin et lubrifient les parois. Trois composants majeurs les forment :

Glaire cervicale : secrétée par le col de l’utérus, elle varie sous l’effet des œstrogènes, de crémeuse à visqueuse et transparente (comme du blanc d’œuf autour de l’ovulation).

Cyprine : Liquide transparent et fluide libéré pendant l’excitation sexuelle pour faciliter les rapports.

Cellules mortes : Détachées des parois vaginales, elles forment un mélange collant, contribuant au renouvellement cellulaire.

Les variations des pertes blanches au fil du cycle menstruel

Les pertes s’adaptent aux hormones.

Après les règles (pendant la phase folliculaire), avec des œstrogènes faibles, elles sont sèches ou crémeuses.

À l’approche de l’ovulation, la montée d’œstrogènes les rend abondantes, claires et élastiques, parfois étirables sur plusieurs centimètres. Cette glaire "fertile", expliquée dans le guide du cycle menstruel, facilite la mobilité des spermatozoïdes. Elle signale la période de fertilité maximale.

Post-ovulation, la progestérone domine : les pertes s’épaississent, deviennent opaques et collantes. Ces changements, marquent la fin de la fenêtre fertile. Ces variations sont normales et reflètent un équilibre hormonal sain.

Pertes blanches et étapes de la vie : adolescence, grossesse et contraception

Au-delà du cycle menstruel, on peut observer des pertes blanches à certains moments de la vie de la femme sans que cela soit inquiétant.

L’adolescence stimule la production d’œstrogènes, entraînant des pertes plus fréquentes. Les expliquer à une adolescente rassure sur leur bénignité et évite les savons parfumés, qui déséquilibrent la flore.

Pendant la grossesse, les pertes s’intensifient pour renforcer la barrière contre les infections, restant inodores et sans irritations.

Les contraceptifs hormonaux modifient les pertes : la pilule combinée ou l’anneau vaginal les stabilisent, tandis que les progestatifs seuls (implant, DIU) peuvent provoquer des saignements irréguliers.

À la ménopause, leur diminution est normale, mais des pertes inhabituelles (couleur étrange, odeur forte) nécessitent une consultation pour écarter une infection.

Mathilde
Mathilde
Mathilde

Pertes blanches anormales : les signes qui doivent alerter

Les signaux d'alerte à ne pas ignorer

Les pertes vaginales peuvent naturellement varier en consistance et en quantité, mais certains changements brutaux doivent être pris au sérieux. Un changement soudain de couleur, d'odeur ou de texture est souvent le premier signal envoyé par le corps. Ces variations peuvent survenir en dehors du cycle menstruel ou après un contact sexuel non protégé, méritant une attention immédiate.

Couleur inhabituelle : Verdâtre, jaunâtre ou grisâtre, ces teintes évoquent un déséquilibre. Le vert indique souvent une infection bactérienne ou parasitaire, le jaune peut correspondre à une vaginose bactérienne, tandis que le gris est fréquent en cas de mycose évoluée.

Texture anormale : Grumeleuse, mousseuse ou filante sans rapport avec le cycle menstruel. Une consistance épaisse rappelant le lait caillé signale une mycose, alors qu'une texture mousseuse est typique des infections sexuellement transmissibles.

Odeur forte : Une senteur nauséabonde rappelant le poisson indique souvent une infection. Cette odeur s'intensifie après un rapport sexuel ou pendant les règles, surtout en cas de vaginose bactérienne.

Démangeaisons ou brûlures : Ces symptômes associés traduisent une irritation ou une infection. Les démangeaisons intenses qui s'aggravent la nuit sont caractéristiques de la candidose, tandis que les brûlures en urinant sont fréquentes avec la trichomonase.

Douleurs pelviennes : Des inconforts dans le bas-ventre ou pendant les rapports sexuels ne doivent pas être ignorés. Ces douleurs peuvent irradier vers le bas du dos et s'accompagner de difficultés à uriner.

La présence d'un ou plusieurs de ces symptômes justifie une consultation médicale rapide. Ne sous-estime pas ces signaux : une prise en charge précoce limite les complications. Plusieurs causes peuvent expliquer ces pertes anormales, allant d'une mycose traitable en quelques jours à des infections sexuellement transmissibles nécessitant un suivi strict.

Décrypter la couleur et la texture : que signifient-elles ?

Pour distinguer les pertes normales des pertes anormales, voici un guide qui peut t’aider. Ce tableau synthétise les causes potentielles, mais seul un professionnel de santé peut poser un diagnostic.

Types de pertes Couleur et Texture Odeur Symptômes associés Cause possible
Mycose vaginale (Candidose)
Blanches, épaisses, grumeleuses (aspect lait caillé)
Absente ou légère
Fortes démangeaisons, brûlures, rougeurs
Champignon (Candida albicans)
Vaginose bactérienne
Grisâtres, jaunâtres ou verdâtres, fluides
Forte, odeur de poisson

Peu ou pas de démangeaisons
Déséquilibre de la flore vaginale
Trichomonase (IST)
Jaunâtres ou verdâtres, mousseuses, abondantes
Désagréable
Démangeaisons, brûlures en urinant
Infection Sexuellement Transmissible
Pertes rosées ou marrons
Roses ou marrons, souvent légères
Généralement absente
Peuvent survenir en dehors des règles
Présence de sang connues sous le nom de spotting

Les pertes rosées ou marrons méritent une attention particulière. Si elles surviennent en dehors des règles, elles peuvent révéler des causes variées : déséquilibre hormonal, infection ou effet secondaire d'un contraceptif. Une surveillance attentive s'impose pour identifier d'éventuels signes d'alerte. En cas de répétition ou d'accompagnement de saignements abondants, une consultation s'impose.


⚠️ Ce tableau ne remplace pas un avis médical. En cas de doute, mieux vaut consulter rapidement. Les infections non traitées comme la vaginose bactérienne ou la trichomonase risquent des complications graves. Par exemple, la trichomonase peut provoquer une salpingite (infection des trompes) chez la femme ou une prostatite chez le partenaire masculin. Pour une toilette intime quotidienne, évitez les produits agressifs qui perturbent l'équilibre du vagin. Opte pour un savon doux ou un gel nettoyant sans parfum, sans parabènes ni agents effervescents.

Comment gérer ses pertes blanches au quotidien ?

Humidité, décoloration des sous-vêtements : est-ce normal ?

Les pertes vaginales blanches sont un mécanisme de défense naturel. Composées de cellules mortes, de mucus cervical et de lactobacilles, elles maintiennent un pH acide (entre 3,8 et 4,5) grâce à la production d'acide lactique. Ce pH empêche la prolifération des bactéries pathogènes et des champignons comme Candida albicans.


La décoloration des sous-vêtements provient de l'acide lactique présent dans les pertes. Ce composé interagit avec les teintures des tissus, provoquant un éclaircissement localisé. C’est un marqueur d’un microbiote équilibré. En cas de doute sur la normalité des pertes, surveille leur odeur : une senteur légèrement aigre est attendue, mais une odeur de poisson pourri signale une infection.

Hygiène intime et protections : les bons gestes à adopter

Le vagin ne nécessite aucun nettoyage interne. Les douches vaginales, utilisées par 20 % des femmes aux États-Unis, détruisent les lactobacilles et multiplient par deux le risque de vaginose bactérienne. Elles augmentent aussi de 73 % le risque de maladie inflammatoire pelvienne et de 76 % celui de grossesse extra-utérine.


Privilégie des sous-vêtements en coton biologique, respirants et sans coutures irritantes (c’est le cas de toutes nos culottes menstruelles Louloucup). Évite les matières synthétiques comme le nylon, qui piègent l'humidité. En cas de transpiration intense, opte pour des modèles avec insert en coton et bord élastique en Tencel, plus aérés. Dors sans sous-vêtements pour aérer la zone vulvaire.

Quand consulter et comment préserver son équilibre intime ?

L’importance de ne pas s'auto-diagnostiquer

Une infection intime peut-elle être traitée sans avis médical ? Attention : les symptômes de la mycose vaginale (démangeaisons, pertes épaisses) et ceux de la vaginose bactérienne (odeur désagréable, pertes grises) se ressemblent. Un traitement inadapté pourrait aggraver la situation.


Un antifongique acheté en pharmacie sans prescription peut échouer si la cause est bactérienne. Les antibiotiques à large spectre, souvent à l’origine des déséquilibres, risquent aussi de détruire les bactéries bénéfiques. Sans diagnostic précis, les irritations persistent, et le risque d’infection récidivante augmente.


Une consultation médicale permet d’identifier le germe responsable grâce à un prélèvement. Un médecin pourra prescrire un antibiotique ciblé pour une vaginose ou un antifongique adapté pour une candidose, évitant des complications comme des lésions ou une infection chronique.

Les bonnes habitudes pour une flore vaginale en pleine santé

Pourquoi certaines femmes développent-elles plus souvent des déséquilibres ? La réponse réside dans les gestes du quotidien. Voici les pratiques clés pour préserver cette barrière protectrice naturelle :

Hygiène douce : un lavage externe quotidien avec un produit sans savon ni parfum suffit. L’eau tiède est idéale.

Éviter les douches vaginales : ces pratiques perturbent le pH acide (3,8 à 4,5) nécessaire à l’équilibre des lactobacilles.

Choix vestimentaire : privilégie le coton pour tes sous-vêtements. Les tissus synthétiques favorisent l’humidité.

Protections hygiéniques adaptées : un changement régulier (toutes les 4 à 6 heures) limite les bactéries.

Protection pendant les rapports : Les préservatifs protègent des IST, souvent source de pertes anormales.

Un déséquilibre peut entraîner des infections urinaires ou une prolifération de Candida albicans. En cas de doute, consulte un professionnel de santé. La prévention reste la meilleure solution pour préserver un microbiote vaginal composé à 90 % de lactobacilles, véritables gardiens de votre équilibre intime.

Ce qu'il faut retenir sur les pertes blanches

Les pertes blanches sont un phénomène naturel, essentiel pour préserver la santé intime. Elles nettoient le vagin, renouvellent les cellules et protègent contre les infections grâce à leur pH acide. Leur aspect varie selon le cycle menstruel, la grossesse ou l’excitation, sans être inquiétant.


La plupart des femmes observent des variations en lien avec les hormones. En revanche, une odeur forte, des couleurs inhabituelles (verts, gris) ou des démangeaisons nécessitent une consultation rapide.


Évite les douches vaginales et produits parfumés qui perturbent cet équilibre. Un sous-vêtement en coton et une hygiène douce suffisent. Connaître son corps permet d’identifier les signaux d’alerte, évitant des complications comme les mycoses.


En somme, observe et respecte ton corps : il te donne des signes, à toi de savoir les écouter et les interpréter. Une vigilance attentive reste la meilleure prévention.


Les pertes blanches sont un phénomène naturel, reflétant une santé intime saine. Leur apparence varie selon le cycle et les étapes de la vie. En cas de changement suspect (couleur, odeur, démangeaisons), consulte un professionnel de santé. Apprendre à observer et comprendre ces signaux permet de mieux préserver son équilibre vaginal au quotidien.

FAQ pertes blanches

Quelles sont les causes des pertes vaginales blanches ?

Les pertes blanches, aussi appelées leucorrhées, sont tout à fait normales et naturelles. Elles sont produites par les glandes situées au niveau du col de l'utérus et du vagin. Leur apparition est liée à l'activité hormonale et au cycle menstruel. Elles sont composées de glaire cervicale, de cyprine (liquide de lubrification sexuelle) et de cellules mortes provenant du renouvellement de la muqueuse vaginale. Ces pertes varient en fonction des périodes du cycle, de l'âge et des changements hormonaux comme la grossesse ou l'utilisation d'une contraception hormonale.

Que signifie une perte blanche à l'aspect laiteux ?

Une perte blanche de consistance laiteuse ou crémeuse est généralement parfaitement normale. Elle fait partie des variations physiologiques normales des sécrétions vaginales. Ce type de perte intervient souvent en début ou en fin de cycle, et peut aussi apparaître pendant la grossesse. Elle n'est pas inquiétante si elle ne s'accompagne d'aucune démangeaison, aucune irritation et aucune odeur désagréable. Ce caractère laiteux traduit simplement l'évolution naturelle de la glaire cervicale au fil du cycle.

Quand faut-il s'inquiéter à cause des pertes vaginales ?

Tu dois consulter si tes pertes présentent un changement brutal de couleur, de texture ou d'odeur, ou si elles s'accompagnent de symptômes inquiétants. Une odeur forte et désagréable (type poisson), une couleur inhabituelle (verdâtre, jaunâtre, grisâtre), une texture anormale (grumeleuse, mousseuse), ainsi que des démangeaisons, des brûlures, des rougeurs, un gonflement des lèvres ou des douleurs dans le bas-ventre sont autant de signaux d'alerte.

Pourquoi ai-je des pertes vaginales quotidiennes ?

Les pertes vaginales quotidiennes sont tout à fait normales et font partie du fonctionnement naturel du corps féminin. Elles correspondent à l'auto-nettoyage du vagin et sont un signe de bonne santé intime. Leur quantité et leur texture varient en fonction des phases du cycle, de l'âge et des variations hormonales. Il est courant d'en avoir tous les jours, et une sensation d'humidité dans la culotte est tout à fait naturelle, surtout autour de l'ovulation ou pendant la grossesse où elles s'intensifient.

Que signifient des pertes blanches sans odeur ?

Des pertes blanches sans odeur ou avec une odeur légèrement acide sont parfaitement normales. Elles indiquent un pH vaginal acide sain, essentiel pour protéger contre les infections. Ces pertes peuvent être crémeuses, pâteuses ou filantes, et varient selon les phases du cycle. Une odeur absente ou discrète est donc rassurante, contrairement aux pertes à odeur nauséabonde qui pourraient indiquer une infection (trichomonase, vaginose bactérienne).

Que signifie une perte blanche pâteuse ?

Une perte blanche de consistance pâteuse est l'une des formes normales que peut prendre la glaire cervicale. Elle est fréquente en début ou en fin de cycle, ou encore après l'ovulation. Ce type de perte fait partie des variations naturelles des sécrétions vaginales. Elle n'est pas inquiétante si elle ne s'accompagne d'aucun autre symptôme anormal comme des démangeaisons, une odeur forte ou des douleurs.

Que signifient des pertes blanches très fluides ?

Les pertes blanches fluides ou liquides sont parfaitement normales, surtout autour de l'ovulation où la glaire cervicale devient très abondante et transparente, ressemblant à du blanc d'œuf. Cette texture très fluide favorise la mobilité des spermatozoïdes en période de fécondité. Elle peut aussi apparaître en début de grossesse. Ce type de perte est rassurant si elle reste inodore et sans symptômes associés.

Quelle perte blanche peut annoncer une grossesse ?

Des pertes blanches plus abondantes, crémeuses ou ressemblant à du blanc d'œuf peuvent être un signe précoce de grossesse, apparaissant dès six jours après l'ovulation. Elles résultent des premières modifications hormonales liées à la nidation de l'embryon. Cependant, ce symptôme n'est pas spécifique et peut aussi survenir avant des règles normales. Pour confirmer une grossesse, un test de grossesse reste indispensable, car les pertes vaginales peuvent avoir de nombreuses autres explications.

Pour aller plus loin...

Pertes vaginales, spotting, règles ?