Que faut-il retenir sur le syndrome du choc toxique ?

D’après l’Anses, une vingtaine de cas de SCT ou syndrome de choc toxique lié aux règles sont répertoriés en France chaque année. Ce chiffre serait sous estimé. Cette maladie infectieuse grave et rare touche les jeunes filles et femmes réglées. ce syndrome est directement lié à l'utilisation trop longue de certaines protections hygiéniques internes : les tampons jetables et les cups menstruelles. Bien connaître ce syndrome et ses symptômes est essentiel afin de l’éviter ou d’être vite prise en charge et soignée.

Aujourd’hui, Louloucup parle protection périodique interne et risque pour la santé. Nous parlons aussi du choc toxique menstruel, de ses causes, de ses conséquences, de ses symptômes, de la prise en charge, du traitement mais aussi des gestes à adopter pour l’éviter.

Qu’est-ce que le syndrome du choc toxique (SCT) lié aux règles ? Quelles sont les causes du syndrome du choc toxique ? Quels sont les symptômes du SCT ? Comment éviter le SCT ? Quels sont les gestes à adopter ?

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Tout savoir sur le syndrome du choc toxique menstruel

Définition du SCT ou syndrome du choc toxique

Le syndrome du choc toxique ou SCT est une infection grave et générale à l’évolution rapide. Cette maladie survient chez des femmes porteuses de bactéries S. aureus, c’est-à-dire certains staphylocoques dorés.

Ces germes sécrètent des toxines spécifiques, les TSST-1. Le syndrome du choc toxique staphylococcique, appelé aussi maladie du tampon, est favorisé et entrainé par la présence de sang stagnant dans le vagin. Ce sang entraîne la prolifération des toxines. Ces toxines passent ensuite rapidement dans le sang, circule dans le corps et s’attaquent aux organes vitaux.

Toutes les femmes ne sont pas exposées au SCT

En 2017, d’après la rubrique santé du Figaro, 23 cas ont été comptabilisés en France. Il s’agit souvent de très jeunes femmes. Le SCT peut se développer chez les femmes porteuses de bactéries S. aureus, c’est-à-dire certains staphylocoques dorés du groupe A.
1 % environ des femmes auraient cette bactérie de la famille des staphylocoques dorés dans leur vagin d’après l’inserm.

D’autres encore n’auraient pas le niveau d’anticorps nécessaire pour lutter contre cette infection.

Le SCT mis en lumière ces dernières années

Depuis quelques années les témoignages de jeunes femmes affluent de plus en plus. La libération de la parole sur les réseaux sociaux a mis en lumière le choc toxique menstruel, jusqu’ici inconnu du grand public.

Sans aucun doute, le témoignage de la mannequin Lauren Wasser en 2012 a choqué et marqué les esprits. Alors qu’elle avait 24 ans, elle contracte le SCT, elle pense avoir alors une simple grippe. Elle frôle la mort : elle connaîtra deux crises cardiaques et fera une semaine de coma artificiel. Elle a alors 1% de chance de survie. À son réveil, on doit lui amputer une jambe. Elle devra être amputée de l’autre jambe quelques années plus tard.

Aujourd’hui, Lauren Wasser court et joue au basket avec ses deux prothèses. Elle continue à défiler et parcourt le monde pour sensibiliser sur le danger de la mauvaise utilisation des tampons.

Les causes du syndrome du choc toxique

Soyons précises, le tampon ou la cup ne sont pas la cause du syndrome du choc toxique staphylococcique. C’est la mauvaise utilisation que l’on en fait qui en est la cause. C’est le message de ces protections. Inserm l’explique parfaitement :

« […] Centre national de référence des staphylocoques a montré que le risque de syndrome de choc toxique est multiplié par deux lorsqu’on garde un tampon plus de six heures, et par trois quand le tampon est porté toute la nuit. Les chercheurs ont aussi observé que le fait de ne pas lire les instructions accompagnant la boîte de tampons, ou de ne pas les suivre, est également associé à un risque accru de choc toxique. »

Évidemment, seules les protections intimes internes sont concernées. Il s’agit de la coupe menstruelle et des tampons hygiéniques. Les protections externes (serviettes, culottes menstruelles) ne peuvent pas provoquer de SCT.

Les symptômes du syndrome du choc toxique

Les signes avant-coureurs du syndrome du choc toxique sont les suivants :

  • maux de tête et de gorge,
  • vertiges,
  • diarrhées,
  • vomissements,
  • forte fièvre,
  • douleurs musculaires,
  • éruption cutanée,
  • baisse de tension

Ces symptômes généraux sont trompeurs et peuvent être confondus avec la grippe ou la gastro. Il est donc d’autant plus important de prendre connaissance de ces symptômes et de bien connaître le SCT.

Que faire en cas de doute ?

En cas de symptômes, il faut retirer la protection hygiénique et agir rapidement afin d’éviter la propagation de l’infection aux organes vitaux. Au moindre doute, rendez-vous aux urgences et renseignez le médecin sur votre état, vos symptômes et vos mensurations. Chaque heure compte. Il faut donc partager tous ses doutes aux médecins pour gagner du temps.

Quel est le traitement du SCT ?

Pour savoir si le choc toxique est bien développé, les bactéries sont mises en culture et analysées. L’administration d’antibiotiques et d’immunoglobulines pourra enrayer la propagation du choc toxique. Un nettoyage de la zone infectée, du vagin est nécessaire.

Quand il y a suspicion de SCT menstruel, les patientes sont hospitalisées en soins intensifs.

Prendre ses précautions, éviter le SCT, les alternatives

Quelles sont les précautions à prendre pour éviter tout risque de choc toxique menstruel ? Quel est le bon comportement ? Quelles sont les habitudes adéquates ?

Bien utiliser et porter ses tampons ou sa cup

Afin d’éviter tout risque de contamination, il est indispensable de respecter les conditions de port et d’usage de votre protection périodique interne (le tampon ou la cup) :

  • bien lire la notice afin de bien connaître sa protection et son mode d’utilisation,
  • changer sa protection toutes les 4 à 6 heures max,
  • se laver les mains avant et après toute manipulation,
  • ne pas utiliser la cup ou le tampon pour la nuit et préférer une protection externe,
  • dans le cas d’une cup, lavez-la correctement et stérilisez-la. Le mieux est d’en avoir deux et de les alterner pour en porter toujours une propre.

Des excellentes alternatives aux protections internes : les culottes menstruelles

Et pourquoi pas choisir les protections hygiéniques externes ? Celles-ci sont fiables et ne front courir aucun risque. Leur utilisation est très simple. La culotte menstruelle ou culotte de règles compte de grands atouts.

Adaptée à tous les flux menstruels, utilisable dès l'adolescence, disponible en de nombreuses tailles, la culotte menstruelle est parfaite aussi bien pour la nuit que la journée.

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