LE GRAND GUIDE DU CYCLE MENSTRUEL, SANS TABOUS

Chaque femme est différente, chaque cycle menstruel est différent et par corrélation les règles sont toujours différentes. Parlons de cycle menstruel et de règles sans tabous !

🩸 Comment fonctionne un cycle menstruel  ? 

Les règles sont régulées par les hormones présentes dans ton cerveau. Ce sont elles qui envoient les différents messages qui déclenchent les saignements, les symptômes de règles, mais également les symptômes prémenstruels

Mais avant cela, reprenons un peu la base : 

  • Un cycle menstruel dure environ 28 jours. C’est une grande moyenne, puisqu’en réalité très peu de femmes sont réglées de manière si précise et ce, tous les mois ! On parle plutôt d’un créneau entre 20 à 35 jours pour les cycles menstruels. 
  • Ce cycle se divise ensuite en trois phases : les règles, la phase ovulatoire et ensuite la phase qui prépare l’arrivée des règles qui est souvent liée aux symptômes prémenstruels ( et même au SPM, mais nous en parlerons plus bas ). 
  • Le premier jour du cycle correspond au premier jour de règles et par conséquent le dernier jour s’avère être la veille des prochaines règles !
  • Les saignements durent en moyenne entre 2 à 5 jours.

🩸 Les 4 points pour comprendre son cycle menstruel

Quel est son flux menstruel ?

Le flux menstruel représente l’intensité des règles. Chaque flux menstruel se trouve différent de par : sa couleur, son intensité, sa texture…

Lorsque l’on parle de flux menstruel « normal », on parle particulièrement du flux que l’on possède une fois notre cycle menstruel établi et stable. 

Pour se donner un ordre d’idée, son flux menstruel représente en moyenne entre 2 à 5 cuillères à soupe de sang, soit entre 30 à 70 mL de sang par cycle.  

On parle donc généralement de :

  • Flux léger : 30 mL/cycle
  • Flux moyen : 30 à 50 mL/cycle
  • Flux abondant : 50 à 70 mL/cycle
  • Flux très abondant, voire hémorragique : + de 70 mL

Ce sont les repères que l’on utilise pour déterminer la coupe et la composition parfaite pour sa culotte menstruelle 

Il est tout à fait normal d’avoir la sensation de perdre beaucoup plus de sang. C’est pour cette raison que l’utilisation de la coupe menstruelle est un outil parfait pour déterminer ton flux menstruel et se rendre compte de la quantité de sang que l’on perd sur un cycle. 

Il est bien souvent plus abondant les deux premiers jours de règles, laissant place à un sang bien rouge. Petit à petit, la couleur du sang évolue pour laisser place à du sang plus rose, marron, voire noir, car les saignements sont plus légers. 

De la même manière, le flux menstruel peut être plus liquide, avec des caillots ou plus visqueux en fonction des femmes, mais également en fonction du moment de son cycle. 

Ces altérations sont totalement normales, car beaucoup d’éléments peuvent interférer avec le flux menstruel : 

  • L’âge, 
  • La contraception, 
  • Le stress, 
  • Certains médicaments…

Les contraceptifs hormonaux auront tendance à réduire l’intensité des règles quand au contraire, le stérilet en cuivre aura tendance à les rendre plus abondantes et plus liquides. 

Donc, pas de panique : c’est normal ! :)

LEXIQUE DU  FLUX MENSTRUEL : 
  • flux hémorragique : On parle de flux très abondant, voire hémorragique lorsque les règles durent plus d’une semaine et qu’il est nécessaire de changer de protections hygiéniques toutes les heures, durant plusieurs heures consécutives. Si on pense être sujette aux flux hémorragiques, il est conseillé d’aller consulter un professionnel pour invalider certains troubles. 
  • aménorrhée : il s’agit de l’absence de règles. Ce cas peut être provoqué par des troubles alimentaires, un sport intensif, certains médicaments ou certaines maladies telles que des ovaires polykystiques, des problèmes thyroïdiens, etc.
  • oligoménorrhée : c’est le terme pour des règles peu abondantes (inférieures à 30 mL/cycle)
  • spotting : à ne pas confondre avec l’oligoménorrhée, car le spotting se trouve être les signes de saignements entre les règles, signifiant un dérèglement hormonal.

 

🩸 Comment fonctionne la phase ovulatoire ?

Après la fin des règles, notre corps prépare l’accueil d’un potentiel ovule fécondé qui se transformera en fœtus.  C’est à ce moment-là que notre endomètre s’épaissit afin de permettre qu’il s’accroche efficacement. 

Si l’on souhaite découvrir le fonctionnement de son corps, au fil de tes cycles, nous sommes en mesure d’en apprendre plus sur la période dans laquelle on se situe. 

En effet, la phase ovulatoire se traduit par deux éléments : 

  • L’apparition de la glaire cervicale : sa texture et son intensité évoluent au fil du cycle,
  • La montée de la température basale : la température lorsque notre corps est au repos (donc la température avant de mettre un pied par terre le matin, au réveil).

🩸 Tout savoir sur le SPM

En tant que femmes, nous sommes souvent plus irritables, plus impatientes ou même plus fatiguées à l’arrivée de nos prochaines règles. C’est tout à fait normal. Il n’est pas nécessaire de culpabiliser sur cette partie de notre fonctionnement. 

Le syndrome prémenstruel représente donc les symptômes physiques et psychologiques qui surviennent sur la deuxième partie de notre cycle menstruel, quand notre taux d’estrogènes et de progestérone fluctue.

Les SPM ne touchent que 20 à 50 % des femmes, parfois plus sensibles aux fluctuations hormonales ou avec un taux de sérotonine plus bas. 

Les symptômes sont divers et variés :

  • une irritabilité, 
  • des crises d’angoisses, 
  • un mood déprimant, 
  • des céphalées, 
  • ballonnements, 
  • une tension mammaire…

Pour limiter ces symptômes, nous conseillons de réduire la consommation de sucre, de sel et de caféine pour laisser la place une activité physique qui permettra de générer de l’endorphine (hormone du bien-être).

On peut également prendre le temps de tenir un journal des SPM pendant au moins 2 cycles afin d’identifier les symptômes qui reviennent fréquemment, voire systématiquement. On se connaîtra d’autant mieux et cela permettra de lire entre les lignes pour savoir quand nos règles pointent le bout de leur nez. 

🩸 Comment soulager ses douleurs de règles 

Pour en revenir aux règles, il semble important de parler du sujet qui nous touche toutes au moins une fois : les douleurs de règles. 

Elles surviennent lorsque notre utérus se contracte afin d’éliminer la muqueuse utérine. Ces douleurs, comme des crampes, peuvent atteindre le bassin, le dos, le ventre et même les cuisses. 

L’intensité varie d’une femme à l’autre, pouvant aller jusqu’aux vomissements. 

Pour soulager les douleurs de règles, voici quelques conseils qui sauveront peut-être le mois prochain : 

  • Faire du sport, même de la marche. En effet, cela va stimuler la circulation sanguine, accroître le taux d’oxygène et libérer de l’endorphine pour procurer du bien-être, 
  • Détendre les muscles grâce aux massages et à différentes sources de chaleur. Un bon bain chaud et une bouillotte peuvent être d’une aide précieuse.

Avec toutes ces informations, voilà de quoi se sentir plus à l’aise avec son cycle menstruel. Encore une fois, nous sommes toutes différentes et par conséquent la normalité lorsque l’on parle de règles n’existe pas ! L’objectif est surtout d’apprendre à se connaître, se déculpabiliser et s’amuser en portant nos  belles culottes menstruelles ou en adoptant notre coupe menstruelle pour ses sorties sportives !