
Décrasser des protections hygiéniques : bien laver sa culotte, son maillot ou sa cup !
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Temps de lecture 11 min
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L’entretien de ses protections hygiéniques est une étape clé pour prolonger la durée de vie mais aussi assurer une bonne efficacité et maintenir la qualité de ses protections.
Alors que tu utilises des culottes menstruelles, des maillots de bain menstruels ou des cups menstruelles, on te donne aujourd’hui, toutes les astuces et conseils pour bien décrasser toutes tes protections périodiques lavables et réutilisables.
Comment faire pour décrasser une culotte menstruelle qui sent mauvais ou qui fuit malgré les lavages ? Quels produits sont efficaces pour bien nettoyer en profondeur ses culottes menstruelles ? Eau oxygénée, lessive spéciale, percarbonate de soude, quel désincrustant naturel utiliser ?
Apprends à éliminer les tâches jaunes rebelles, à réguler les odeurs désagréables (même l’odeur de poisson !) et à adopter un entretien quotidien doux mais efficace pour préserver tes culottes, maillots ou cup menstruels, tout en respectant ta peau, ta santé et l’environnement.
Dans cet article
Comment savoir que sa culotte menstruelle est encrassée ? Quelques signes ne trompent pas ! L’encrassage, causé par l’accumulation de calcaire, de glycérine ou de résidus de sang, réduit la capacité d’absorbtion (elle sature plus vite, tient moins longtemps) et crée des odeurs persistantes (vraiment pas agréables).
Le phénomène d'encrassage résulte d'une accumulation de résidus dans les fibres du tissu absorbant. Ces résidus proviennent de diverses sources : calcaire de l'eau, glycérine des lessives, ou restes de sang non éliminés.
Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas un signe d'hygiène insuffisante, mais un processus mécanique lié à l'usure et à l'entretien. La glycérine, présente dans certaines lessives ou savons de Marseille, obstrue les pores du tissu, réduisant son efficacité. Cela peut surprendre, mais même des produits considérés comme "naturels" peuvent altérer les propriétés techniques des protections. Le sang séché au cœur de la membrane persiste et résiste malgré les lavages. Enfin le calcaire présent dans l’eau se dépose et se piège dans cet épais tissu. Bref c’est plutôt logique que la lingerie menstruelle s’encrasse au fil des utilisations.
Hors des lavages habituels, on te conseille d’ailleurs d’effectuer un décrassage approfondi tous les ans au minimum.
Une perte d'absorption et des fuites : La culotte ou le maillot tarde à absorber les fluides ou laisse des traces sur les vêtements, alors qu'elle était initialement efficace. Normal, la membrane est déjà saturée par les résidus de règles/calcaire/lessive.
Des mauvaises odeurs persistantes : Malgré un lavage régulier, une odeur désagréable (rappelant l'humidité ou le sang "passé") s'installe, signe de bactéries logées dans les résidus.
Un tissu qui devient rêche ou "cartonné" : Le tissu perd sa souplesse habituelle, devenant désagréable au toucher, souvent dû à l'accumulation de calcaire ou de lessive.
Des taches qui ne partent plus : Des marques brunâtres, blanches, jaunes ou rouges restent visibles malgré les lavages, indiquant que le sang s'est fixé dans les fibres.
Tu observes ces différents signes ? Alors ta culotte ou ton maillot est encrassé !
Voici une méthode infaillible pour vérifier l'état de ta lingerie menstruelle. Sur une culotte propre et sèche, dépose quelques gouttes d'eau sur la zone absorbante (face interne de ta lingerie).
Si l'eau perle et tarde à être absorbée (plus de 10 secondes), les fibres sont obstruées et saturées par la crasse. À l'inverse, une absorption rapide confirme que le tissu est en bon état.
Ce test, inspiré des protocoles d'évaluation des capacités d'absorption des culottes menstruelles, permet de diagnostiquer précisément le problème sans ambivalence.
Le percarbonate de soude est un allié incontournable pour redonner vie à sa lingerie menstruelle. Écologique et efficace, il agit comme détachant, désodorisant et désincrustant sans abîmer les tissus techniques. Contrairement à l’eau de Javel, il préserve l’élasticité des fibres et l’efficacité de la barrière anti-fuites.
Sa magie opère dès qu’il entre en contact avec de l’eau chaude. Il libère de l’oxygène actif, éliminant les résidus tenaces. Un secret bien gardé ? Il ravive le blanc sans décoloration et ne laisse pas de résidus chimiques agressifs. Parfait pour celles qui veulent préserver leur investissement tout en alliant hygiène et durabilité.
Ce processus détartrant et désinfectant restaure l’absorption et élimine les odeurs persistantes. Avec cet entretien en profondeur, les protections menstruelles retrouvent leur fraîcheur originale en quelques étapes simples.
Conseil malin : si des taches résistent, répéter l’opération après avoir brossé doucement la zone concernée.
Éviter tout mélange avec du vinaigre ou du citron.
Ranger dans un endroit sec, hors de portée des enfants.
Conserver dans son emballage d’origine, à l’abri de l’humidité et des chaleurs fortes.
En suivant ces quelques conseils de décrassage au percarbonate, tu évites la dégradation prématurée, la saturation, les fuites, les mauvaises odeurs et l’inconfort. Ta lingerie et tes protections restent performantes et confortables, mois après mois. Un entretien régulier te un décrassage efficace annuel, c’est une hygiène optimale et une sérénité menstruelle garantie.
Une odeur persistante dans tes protections lavables provient souvent de bactéries. Comment faire pour éliminer les mauvaises odeurs ?
Tremper ses protections dans un mélange eau froide + verre de vinaigre blanc pendant 30 minutes. Ce duo neutralise les odeurs, élimine le calcaire et prévient l’accumulation de résidus de savon. Le vinaigre blanc agit en profondeur sans altérer les tissus, idéal pour garder tes protections en bon état.
Le savais-tu ? Une odeur de poisson peut refléter un déséquilibre vaginal temporaire. Des facteurs comme un tampon oublié, des rapports sexuels ou des fluctuations hormonales (grossesse, ménopause) perturbent parfois le pH vaginal. Utilise néanmoins la méthode au vinaigre pour désinfecter. Si l’odeur persiste sur la peau ou s’accompagne de démangeaisons, de pertes inhabituelles ou de douleurs, consulte un professionnel.
Astuces avec du bicarbonate : le bicarbonate de soude, saupoudré sur la zone absorbante et laissé agir quelques heures, désodorise et absorbe l’humidité résiduelle pour une action durable.
Pour les taches de sang séché, le fiel de bœuf ou l’eau oxygénée sont efficaces.
Humidifier la tache à l’eau froide, frotter énergiquement 10 secondes avec du fiel de bœuf, laisser agir 15 minutes, brosser et laver à basse température. Le fiel de bœuf, dérivé de bile animale, décompose les protéines du sang grâce à ses acides naturels.
Un trempage dans de l’eau + eau oxygénée est aussi efficace sur la lingerie claire qui serait tachée.
Pour les taches jaunes, dues à l’acidité des sécrétions, mélanger du bicarbonate de soude et de l’eau froide en pâte. Appliquer pendant une heure.
Le jus de citron, sur les tissus clairs, agit comme blanchissant naturel en synergie avec l’exposition au soleil.
La terre de Sommières, utilisée en pâte, désincruste les marques tenaces en absorbant les dépôts incrustés.
En cas de taches rebelles, un trempage au percarbonate de soude (pâte à base d’eau froide) redonne de l’éclat aux tissus.
Bon à savoir : certaines décolorations jaunes sont inévitables sur le coton bio avec l’usage répétitif. Pour les limiter, rincer immédiatement à l’eau froide après usage. Éviter l’eau chaude : elle fixe les taches et abîme les fibres.
Perdre une culotte menstruelle efficace en quelques mois à cause d'un mauvais entretien est une frustration évitable. En suivant des gestes simples, tu préserves l'absorption et réduis les odeurs désagréables.
Adopter une routine de lavage rigoureuse garantit une durée de vie prolongée de tes protections. Voici les trois étapes essentielles :
Le rinçage immédiat à l'eau froide : L'eau chaude fixe le sang et les taches en coagulant les protéines menstruelles. Rince immédiatement après utilisation jusqu'à l'obtention d'une eau claire. Ce geste simple prévient 80 % des taches persistantes.
Le lavage en machine (ou à la main) : Laver à 30°C en cycle délicat, avec un filet de lavage pour protéger les tissus fragiles. Opter pour un savon doux non gras ou une lessive écologique sans parfum de synthèse.
Le séchage à l'air libre impératif : Le sèche-linge et les sources de chaleur directe abîment les tissus. Sèche à plat ou suspendu dans un endroit ventilé. L'exposition modérée au soleil désinfecte naturellement sans altérer les propriétés techniques.
Produit à éviter |
Pourquoi il faut l'éviter |
Lessives grasses (riches en glycérine) et savon de Marseille glycériné |
La glycérine bloque les pores du tissu absorbant, formant un film imperméable qui réduit l'efficacité d'absorption. |
Adoucissant / Assouplissant |
Les agents adoucissants recouvrent les fibres d'une couche grasse, annihilant l'absorption du tissu. |
Eau de Javel et agents blanchissants chlorés |
Extrêmement agressifs, ces produits détruisent la membrane imperméable et fragilisent les tissus. |
Détachants chimiques puissants |
Ces produits peuvent contenir des solvants agressifs qui altèrent les couches techniques de vos protections. |
En choisissant des protections de qualité comme les produits menstruels Louloucup associées à un entretien adapté, tu optes pour des règles propres, sereines, hygiéniques, écologiques et pas chères.
Les protections lavables nécessitent un entretien rigoureux pour préserver leur efficacité. Pour ton maillot menstruel comme pour ta cup, quelques gestes précieux sont essentiels pour éviter leur encrassage mais aussi les garder longtemps.
✅ Les bons gestes pour une cup propre :
Laver la cup à l'eau froide à chaque vidange. Puis rincer à l'eau tiède avec un savon doux ou sa lotion intime. Évite vinaigre et percarbonate, qui détériorent le silicone. Pour les trous d'aération, remplissez la cup d'eau et secouez-la avec la paume fermée.
Stérilise-la 5 à 10 minutes dans de l'eau bouillante entre chaque cycle (en début et en fin de cycle). Pour les taches, un bain d'eau oxygénée (3%) pendant quelques heures suffit. L'exposition au soleil désinfecte naturellement, sans abîmer le matériau.
❌ Les gestes à éviter pour une cup propre :
Éviter les produits agressifs : les détergents chimiques trop transformés.
La ranger et la stocker alors qu’elle n’est pas sèche ou dans un endroit non ventilé.
Après la baignade, retire ton maillot et rince -le à l’eau froide pour chasser le flux menstruel mais aussi l’eau salée ou l’eau chlorée.
Une fois de retour de la plage ou de la piscine, lave ton maillot à la machine ou à la main à 30°C avec un filet, sans adoucissant. Pour les taches, utilise du bicarbonate avant le lavage.
Sèche ta lingerie de bain à l’air libre en évitant l’exposition directe au soleil. Évite le sèche-linge, le radiateur ou le sèche-cheveux : la chaleur fragilise les fibres.
L'encrassage des culottes menstruelles résulte de l'accumulation de résidus de sang séché, de lessive grasse et de calcaire, réduisant leur absorption, leur efficacité, leur confort et leur douceur.
Un trempage de 4 heures dans de l'eau chaude avec du percarbonate de soude restaure leur efficacité sans abîmer les tissus techniques. C’est un super bon décrassage. Une méthode écologique et économique pour prolonger leur durée de vie, évitant les odeurs et taches tenaces. Les produits chimiques trop forts sont inutiles, priorise toujours les ingrédients maison et simples pour nettoyer tes protections menstruelles lavables.
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Pour éliminer les taches de sang, commence par un rinçage immédiat à l’eau froide après utilisation. Pour les taches incrustées, frotte délicatement avec du fiel de bœuf. Le percarbonate de soude est également efficace : dilue une cuillère à soupe dans de l’eau chaude (60°C minimum), fais tremper la culotte plusieurs heures, puis lave à 30°C sans adoucissant. Évite l’eau bouillante, qui pourrait fixer les résidus.
Cette odeur désagréable est souvent liée à une prolifération bactérienne due à un rinçage insuffisant ou un séchage trop long. Le phénomène peut aussi refléter un déséquilibre intime, auquel cas une consultation médicale est conseillée. Pour désodoriser, fais tremper la culotte 30 minutes dans de l’eau froide avec une cuillère à soupe de vinaigre blanc. Ce mélange neutralise les bactéries et les odeurs persistantes. Une fois séchée à l’air libre, la culotte retrouvera une fraîcheur optimale.
Les taches jaunes proviennent souvent de sécrétions acides ou de résidus de déodorant. Pour les estomper, prépare une pâte avec du bicarbonate de soude et de l’eau, applique sur la zone tachée et laissez agir 1 heure avant de laver. Le jus de citron dilué dans de l’eau froide est une alternative douce pour les tissus clairs. En cas de taches anciennes, un trempage de plusieurs heures dans du percarbonate de soude (1 cuillère à soupe dans 5L d’eau chaude) ravive l’éclat du tissu.
Pour la cup, rincez-la à l’eau froide après chaque vidage et désinfectez-la en début et fin de cycle en la plongeant 5 minutes dans de l’eau bouillante. En cas de taches, un trempage dans du vinaigre blanc ou du percarbonate de soude est recommandé. Pour le maillot, un prélavage à l’eau froide après utilisation, suivi d’un lavage en machine à 30°C dans un filet, prévient l’encrassement. Évite le sèche-linge et le repassage, et utilise des lessives douces sans glycérine. Les UV du séchage au soleil renforcent son hygiène.
Des protections menstruelles lavables et bio ?